Depuis maintenant 15 jours nous bénéficions de la Fibre Free à la maison et les conditions de notre vie numérique ont sensiblement changées.
Passer d’une ligne ADSL de 7 Mbps down et 1 Mbps up à ce que vous voyez en image change pas mal de choses. Pour mon travail quotidien mes envois vers des serveurs comme OneDrive, DropBox ou FTP distant sont devenus quasi transparents, je dépose et quelques secondes après je ferme l’application ou la fenêtre du navigateur. Les très gros envois via Wetransfert de 800 Mo ne prennent plus 45 mn c’est réglé en 3 mn environ.
Le surf c’est accéléré globalement même si là on est largement au delà des vitesses des serveurs distants et donc en général au mieux de ce que permet la toile. La différence est notable mais pas exceptionnelle.
Ce qui à changé c’est la vidéo en ligne et la TV ADSL, tout est en HD (voire plus) là où le bas débit était la règle. Un abonnement Netflix se profile à l’horizon car on dispose enfin des conditions les plus confortable pour un partage 4 écrans. Mais si tout est rose chez nous, d’un coup, le différentiel devient flagrant avec nos amis et la famille. Tous ceux qui sont encore sur une paire de fils en cuivre restent au régime light. La fracture numérique n’en est que plus flagrante, une amie qui travaille en entreprise hors zone urbaine doit se contenter d’un débit modeste de 3 Mbps pour faire son travail, cette ligne étant saturée par tous les postes elle n’offre guère plus de 300 Ko en réalité pour elle et tout est très long et passablement éprouvant au quotidien.
Cette histoire nous fait toucher du doigt ce qui ne nous avait pas interpellé jusque là, la fracture numérique existe bien et elle devient de plus en plus flagrante entre les zones à haut niveau d’interconnexion, que sont les métropoles, et le reste du territoire. Il est temps que les pouvoirs publics mettent leur nez dans les tuyaux du net.
Sources : speedtest.net, la fibre chez Free